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Auteur: admin

Château Margaux

Le Château Margaux a depuis toujours fait partie des plus grands domaines du Médoc. Seul Premier Grand Cru Classé sur la commune de Margaux, il reste un des noms les plus évocateurs du vignoble bordelais. Les vins de longue garde qui y sont produits sont parfumés, élégants et réputés pour allier finesse et puissance. On y retrouve des arômes profonds de cassis et de mûre avec lesquels se mêlent, après quelques années, des senteurs plus évoluées de tabac et de cèdre. Le nom de Margaux transcende son vin et évoque le raffinement suprême, on parle ici d’un des symboles de la culture française…

HISTOIRE

Le Château Margaux règne incontestablement sur le sud du Haut Médoc depuis le 17e siècle. Premier « claret » que l’on retrouve dans la fameuse maison d’enchères Christie’s, il est aussi premier de la classe lors du classement de 1855 lorsqu’il obtient, en plus de son titre de Premier Grand Cru Classé, la note parfaite de 20/20. Tourné vers l’excellence dès ses premiers pas, le Château Margaux surmonte les crises (guerres, phylloxéra) grâce à des investissements importants de ses propriétaires tour à tour fascinés par le potentiel infini de ce terroir.

La famille Ginestet, déjà propriétaire du Cos d’Estournel et du Clos Fourtet, acquiert le domaine en 1949, mais la crise pétrolière et ses répercussions sur le marché du vin de Bordeaux les contraignent à vendre le domaine à André Mentzelopoulos en1977.

Restructuration du vignoble, sélection parcellaire, élevage sous fûts de chêne neufs sont quelques-uns des chantiers qu’il entreprend, mais dont il ne verra malheureusement pas le résultat. Après son décès en 1980, sa fille Corinne Mentzelopoulos reprend alors les rênes du Château Margaux. L’élan spectaculaire insufflé par André Mentzelopoulos redonne à Margaux ses lettres de noblesse, alors qu’un évènement sans pareil va faire exploser le cours du Bordeaux : le millésime 1982.

Aujourd’hui …

Depuis les années 1980 Margaux est au sommet du monde du vin et continue chaque année de nous offrir des vins d’exception comme les millésimes 2009 et 2010 qui laissent les œnophiles rêveurs…
Paul Pontallier, qui a été directeur du château Margaux pendant plus de 30 ans avant de nous quitter subitement en 2016, confiait son étonnement pour le fantastique millésime 2009 : « Je n’avais jamais dégusté un vin comme le 2009. Cette réussite tient du mystère, il est tellement pur que cela semble religieux. »
Corinne Mentzelopoulos, épaulé par les conseils de l’œnologue bordelais Jacques Boissenot, propulse le château Margaux vers des vins « plus margalais » où la sensibilité et l’harmonie prennent le pas sur la concentration et la richesse.

Châteaux Margaux 1981

Robert PARKER – The Wine Advocate(01-1998) dans le poids et la texture, de 1981 Margaux est la plus proche dans le style de 1979. Il s’agit d’un vin d’exception, même dans la compagnie des vins monumentale de 1982, 1983 et 1986, même si elle n’a pas la puissance et du poids de ces millésimes. Il est encore très rubis foncé couleur pourpre. Les aromatiques suggèrent fruit de cassis mûr, boisé épicé de la vanilline et de violette. En bouche, le vin est moyennement corsé, concentré, tannique et très long. Elle commence tout juste à s’ouvrir et à évoluer.91/100

Domaine George Roumier

Il s’agit il est vrai de l’un des noms les beaux, les plus poétiques, et les plus vendeurs de toute la Bourgogne. Mais Les Amoureuses est surtout le 1er cru le plus recherché de Chambolle pour la qualité des vins qu’il produit.
Situé juste en dessous du Musigny, le nez déploie des arômes floraux et d’infusion de fruits. Les talents de vinification de Georges Roumier – aujourd’hui de Christophe Roumier – en font un vin hors-norme, un sommet de finesse qui ne laissera aucun dégustateur indifférent. Le pinot noir est flatté au plus haut point ! La bouche est soyeuse, délicate et précise.
Un mythe à attendre au moins 10 ans, si vous réussissez à en avoir la patience. Vous pourrez alors le déguster à une température qui avoisine les 16 degrés, avec de délicieux plats de viande. Quelques idées ? Un gigot d’agneau, des rognons de veau aux champignons ou bien du foie de veau charolais.

HISTOIRE

A son mariage en 1924, Georges Roumier hérite de quelques parcelles qui appartiennent à sa femme. Il prend alors la direction du domaine viticole familial de son épouse, qui s’étend alors sur plusieurs parcelles des appellations Chambolle-Musigny et Bonnes-Mares. La fin de la seconde guerre mondiale marque le véritable essor du domaine, et le début d’une reconnaissance des vins portant la signature Roumier. En 1945, Georges Roumier initie la mise en bouteille au domaine. Il agrandit l’exploitation en rachetant différentes parcelles à Bonnes-Mares et du Clos Vougeot et en faisant en 1953 l’acquisition d’un clos entier situé à Morey-Saint-Denis, le Clos de la Bussière. Son fils, Jean-Marie Roumier, poursuit cet essor et étend le domaine sur les appellations de Corton Charlemagne et Musigny. Depuis 1982, le talentueux Christophe Roumier gère brillamment le domaine patiemment constitué par son père et son grand-père. Il s’agit désormais de l’un des domaines de Bourgogne les plus prisés au monde pour son musigny ou encore son chambolle 1er cru Les Amoureuses. Aujourd’hui, le domaine compte 11.8 hectares parmi les plus prisés de côte de Nuits. Deux cuvées (le charmes-chambertin et le ruchottes-chambertin) proviennent de parcelles en métayage. Elles sont étiquetées Christophe Roumier mais ont bénéficié de la même attention des équipes du domaine. La vigne est conduite selon les principes de la lutte raisonnée point de fertilisants ni d’herbicides avant une récolte manuelle de raisins parfaitement mûrs. Après un tri méticuleux et un égrappage partiel, les raisins sont alors prêts pour la vinification, puis l’élevage, qui dure entre 15 et 18 mois

Chambolle Musigny Les Amoureures George Roumier 2005

Jancis Robinson(08-2007) Arôme séduisant super fruité avec plus de corps que les Ruchottes. Plus rond, plus séduisant. Se répand en bouche. Tanins exceptionnellement fins. Nez très complet. Roumier dit qu’à ce stade, les Amoureuses sont si puissantes sur le plan aromatique qu’elles peuvent facilement dominer toute la cave. Étourdissant. A boire de 2015 à 2028.18/20

Château Lynch-Bages

Le vin de Château Lynch-Bages s’inscrit dans la ligne des grands Pauillac. Composé en majorité de Cabernet Sauvignon, il allie structure et finesse, élégance et longévité. Il se distingue en outre par son opulence. Généreux dès sa jeunesse, il évolue dans sa maturité vers plus de saveurs et de complexité.
Le style des vins Château Lynch-Bages s’affine au fil des années, gagnant en souplesse et en suavité, tandis que s’installe la régularité des vins dans le temps. Jusqu’à nos jours, Château Lynch-Bages se caractérise par son extraordinaire homogénéité qualitative. Puissant, racé et ouvert, le vin acquiert millésime après millésime une plus grande précision, alliant la distinction au caractère hédoniste qui fonde sa personnalité.

HISTOIRE

Situé aux portes de Pauillac, sur l’une des plus belles croupes de la commune, dominant l’estuaire de la Gironde, le château Lynch-Bages doit une partie de son nom au très ancien hameau de Bages et à la famille Lynch (d’ascendance irlandaise), qui veille aux destinées du domaine depuis le XVIIIème siècle. Racheté en 1934 par la famille Cazes et déjà très renommé, Lynch Bages franchit une nouvelle étape avec l’arrivée de Jean-Michel Cazes aux commandes en 1974. Celui-ci met alors toute son énergie, son talent et son charisme au service de ce domaine dont il rehausse encore d’un cran la qualité et la notoriété. Mais au delà même de son vin, c’est de Bordeaux et du vignoble français qu’il se fera l’infatigable ambassadeur, parcourant le monde entier à la rencontre d’un cercle toujours plus large d’amateurs passionnés. La relève est aujourd’hui assurée par son fils Jean-Charles auquel il a transmis en 2006 les rênes du domaine.

Châteay Lynch-Bages 1990

Robert PARKER – The Wine Advocate(06-2000)
Ce vin est excellent depuis sa mise en bouteille. Il pourrait s’avérer être un millésime comme le magnifique 1982. La couleur prune violet foncé s’éclaircit légèrement sur les bords. Un grand bouquet doux et parfumé de prune, de réglisse, de sang de bœuf, et de cassis confiturés. Des arômes d’herbes fumées et de bois neuf s’élèvent du verre. Agréable et accessible, ce vin est peu acide, concentré, à la texture veloutée – absolument somptueux.94/100

Domaine des Comtes Lafon

Le domaine des Comtes Lafon est un domaine qui produit des vins de Bourgogne. Il rassemble sur 13,8 hectares, un ensemble de crus parmi les plus réputés de la région, plantés en Chardonnay sur les villages de Meursault, Puligny et Montrachet, en Pinot noir sur les villages de Volnay et Monthélie.

Un grand parmi les grands. Tout est mis en œuvre par Dominique Lafon afin de réaliser les plus beaux vins blancs possibles. Biodynamie, élevage méticuleux, du Meursault au Montrachet la gamme est impressionnante de qualité et de régularité. Vous adorerez les vins blancs, mais n’oubliez surtout pas le Volnay Santenots du Milieu d’une maîtrise parfaite.

Le domaine des Comtes Lafon  est le plus universellement admiré dans le monde dans les appellations de Volnay et Meursault. Le patrimoine de vignes est uniques, avec pour chaque lieu-dit un emplacement idéal, et pour la principale parcelle de rouge, les Santenots du Milieu, une surface assez grande pour autoriser des sélections rigoureuses du raisin et une vinification avec une masse suffisante pour un contrôle optimal de l’extraction. Les vins blancs ont une somptuosité de corps et de saveur unique et les rouges un équilibre optimal entre la force et la finesse.

HISTOIRE

Bien plus qu’un domaine, aussi mondialement connu soit-il, c’est une partie de l’histoire moderne de la Bourgogne viticole que nous partageons avec vous aujourd’hui grâce à cette offre qui vous ait dédiée.

Cette propriété mythique de Meursault fait partie de ces domaines dont on ne peut oublier le nom une fois qu’on les a dégustés. Dominique Lafon, qui dirige le domaine familial depuis le milieu des années 1980, est incontestablement un des plus grands vinificateurs de la Côte-de-Beaune. Dans la pure tradition familiale, il est maintenant épaulé par la jeune génération, sa fille Léa et son neveu Pierre.

Chaque année, nous sommes reçus au domaine pour la présentation du dernier millésime. Un moment hors du temps, où l’on ressent dans chaque verre cette élégance raffinée, cette précision aromatique et cette vibration minérale, signatures de cet illustre domaine. La famille Lafon ne cesse de chercher l’expression la plus pure, la plus intense et la plus vibrante de chaque terroir.

Montrachet Comtes Lafon 1969

Michael Broadbent

Information sur le millésime 1969 Bourgogne blanc: 4/5 Un très bon millésime avec des vins fermes, bien constitués et dynamiques.

Champagne Salon

Champagne Salon est une des Maisons de Champagne les plus mythiques et confidentielles au monde. La spécificité de Salon est de produire uniquement des champagnes à partir d’un cépage (Chardonnay), d’un seul village (Mesnil sur Oger) et d’un unique millésime, sur les années exceptionnelles. Toutes les grandes Maisons de Champagne ont un champagne millésimé dans leur gamme : la Grande Année de Bollinger, Cristal de Roederer, Dom Pérignon, Dom Ruinart, la grande Dame de Veuve Clicquot… Salon ne produisant que les années exceptionnelles, on trouvera 37 flacons du Champagne Salon sur ces 100 dernières années.

HISTOIRE

L’histoire de la Maison Salon remonte au début du XXe siècle, lorsque Eugène-Aimé Salon commence à produire quelques bouteilles de Champagne pour sa consommation personnelle et ses amis, il devient alors le précurseur du Blanc de Blancs. Au vue du succès rencontré, la Maison Salon s’établit officiellement sur le marché en 1920 et c’est en 1928 que la décision de ne produire que des champagne millésimés sur les grandes années est prise : c’est le début de la légende Salon. Les amateurs n’attendent que la sortie du prochain millésime de ce champagne grand cru, resté au minimum dix ans en cave. Ces cuvées sont uniques, tant par leur identité que par la finesse, l’élégance et la pureté éprouvées pendant la dégustation. A la disparition d’Eugène-Aimé Salon, ses idées, sa créativité et sa précision ont été maintenues par les générations qui l’ont suivi, offrant l’expression la plus pure et la plus hédoniste de la Côte des Blancs.

Depuis 1988 la Maison Salon s’est unie avec la Maison Delamotte, sous la direction du Groupe Laurent Perrier, qui pérennise l’unicité de ce grand Champagne présents sur toutes les tables étoilées. Au cours du 20e siècle la Maison aura produit 37 millésimes. Parmi les plus belles réussites, la Maison compte les millésimes 1905, 1966, 1995, 1996, 1997…

SALON Le Mesnil Magnum 1995

Wine Spectator(12-2005) Il s’agit d’une texture affirmée et d’une texture granuleuse, d’un champagne à gros os puissant, intense et à la saveur intense. Des notes de biscuit, de graphite, de chèvrefeuille, de pêche et de fleurs se rejoignent, définies par la structure ferme, et se prolongent tout au long de la finition complexe. Besoin d’un peu plus de temps pour que les éléments s’harmonisent.96/100

Cote-Rôtie la Mouline Guigal

Parcelle d’à peine un hectare, La Mouline est plantée sur la Côte Blonde dont elle constitue indéniablement le cru emblématique. Ce vignoble, qui appartient en monopole à la maison Guigal depuis 1966, est remarquablement âgé – 75 ans – et connaît une exposition Sud favorable à la pleine maturité des raisins. Les vignes s’étalent sur des terrasses en forme d’amphithéâtre romain.Le vin de la Mouline bénéficie d’un élevage unique de 40 mois en pièces neuves et, surtout, est la seule du trio LA-LA-LA a contenir une telle importance de viognier (11%) qui lui offre un profil résolument “bourguignon” d’après les dires d’Eve Guigal. D’une finesse et d’une minéralité exceptionnelles, il révèle de sublimes arômes de cassis, de mûre et de violette. Si son velouté et son soyeux lui donnent l’impression d’être accessible dès ses premières années, son potentiel de garde n’en reste pas moins impressionnant.

HISTOIRE

Situé à Ampuis, le berceau des vins de Côte-Rôtie, le domaine Guigal fut fondé en 1946 par Etienne Guigal, arrivé dans la région en 1923 dès l’âge de 14 ans. Il n’est pas étranger à l’essor de l’appellation de Côte-Rôtie, qui a pourtant failli être anéantie à plusieurs reprises, lors de l’invasion du phylloxéra à la fin du 19ème siècle, de la crise économique de 1929, puis des deux Guerres Mondiales. En 1961, c’est le jeune Marcel Guigal qui reprend les rênes de la maison auprès de son père, brusquement frappé de cécité totale. Mû par un constant souci de qualité, le travail de maître mené par la famille Guigal a indéniablement contribué à élever la renommée des vins de Côte-Rôtie au rang des plus grands crus bordelais ou bourguignons. Aujourd’hui, la relève est assurée par Philippe Guigal, le fils de Marcel, brillant oenologue, et fier représentant de la troisième génération. La maison produit trois cuvées « prestige » – La Landonne, La Mouline et La Turque – un sublime triptyque que s’arrachent les passionnés. Mais aujourd’hui, le vignoble s’étend aussi sur toutes les appellations prestigieuses de la vallée du Rhône : Côte-Rôtie, Condrieu, Saint-Joseph, Hermitage, Gigondas, Crozes-Hermitage. Elles sont toutes vinifiées et élevées dans les caves d’Ampuis. Marcel Guigal et son fils Philippe continuent d’accorder un soin considérable à l’ensemble des tâches vitivinicoles : lutte raisonnée, travail entièrement manuel dû à l’inclinaison de la parcelle à près de 45°, vinifications en cuve inox thermo-régulées, élevage en fûts de chêne neuf pendant 42 mois pour permettre au vin d’affirmer pleinement ses arômes, etc. En matière de patrimoine également, l’illustre domaine se distingue : le siège social est situé au Château d’Ampuis, un joyau de la Renaissance protégé au titre des Monuments Historiques. La maison Guigal est l’une des plus emblématiques de la vallée du Rhône, elle brille pour sa régularité sans faille et sa rigueur d’approvisionnement en raisin.

notation guigal la mouline 2006

Wine Spectator(9-2010)
Vraiment parfumé et séduisante, avec un espresso, bois de santal et notes de thé noir tout se mêlant ensemble, tout en velouté écrasé prune, de figue et de mûre glisse derrière eux. Conseils de mesquite et le fer jouent sur ??la finition bien intégré. Accessible, mais la cave facilement aussi.95/100

Domaine de la Romanée-Conti

Sans aucun doute les bouteilles les plus recherchées au monde sont celles dont l’étiquette affiche le nom de ce cru prestigieux. Plusieurs monopoles, 8 grands crus et 1500 ans d’histoire procurent aux palais de quelques élus la quintessence du pinot noir. Car La Romanée-Conti est bien plus qu’un mythe. Pour tous les crus, la critique encense chaque année la continuité de ces vins uniques au monde. C’est dire si l’ovation est grande.

Mais le produit reste de luxe. La Romanée-Conti Grand Cru produit seulement 5000 cols par an. Ce nectar paradisiaque est souvent comparé à une boisson divine. Pureté, respect du millésime, le pinot noir y porte un vêtement hors-norme. On dit à juste titre de La Romanée-Conti qu’il est un vin de Prince. Et de surcroît, ce vin majestueux a le potentiel pour se bonifier des décennies. Sa renommée dit qu’il porte aux nues le plaisir gustatif.
En conclusion, il serait la perfection même, un mariage unique entre le terroir, le pinot noir et les climats. En Bourgogne, un climat est une pièce de terre, un nom, qui produit un vin reconnu des amateurs. Nulle-part l’alliance du lieu et du vin n’a été portée aussi loin qu’ici.

HISTOIRE

L’histoire du domaine s’enracine en 900, lorsque Mannassés, Sire de Vergy fonde le Prieuré de Saint-Vivant. Au cours du XIIIème siècle, le Prieuré acquiert des vignes dans le futur vignoble de La Romanée-Conti. Et le prieuré est alors rattaché à l’Abbaye de Cluny. C’est donc en 1512 que la première description du Cros de Cloux (nom d’origine du cru Romanée-Conti) apparait.
Puis Louis-François de Bourbon, Prince de Conti (1717-1776), acquiert La Romanée en 1760. À ce moment-là, le domaine ne porte pas encore le nom de Conti. Le Prince de Conti appartient à la famille royale des Bourbons, celle de Louis XIV.  Et le Prince de Conti acquiert cette vigne dix fois le prix de celui du clos de Bèze. C’est dire la valeur de la parcelle. Car La Romanée connaît déjà un fort rayonnement.
Trois ans plus tard, le Prince de Conti achète deux parcelles de vignes attenantes. Il construit une cave de vinification et de vieillissement mais aussi, des logements pour le personnel. Après sa mort, son fils, lui aussi Prince de Conti, lui succède. Pendant la Révolution française, La Romanée-Conti et La Romanée Saint-Vivant sont confisqués par l’État. Enfin, en 1773, le prince de Conti est fait prisonnier au Fort Saint-Nicolas à Marseille.
L’année suivante, le nom de La Romanée-Conti apparait pour la première fois. Puis deux expertises du domaine sont réalisées. Fin 1794, La Romanée-Conti est vendue à l’économiste et ingénieur hydrographe Nicolas Defer de la Nouerre (1740-1794). Puis en 1819, Julien-Jules Ouvrard rachète la propriété. En 1830, le vin de La Romanée-Conti est élaboré à l’illustre Clos de Vougeot. Après la mort de Julien-Jules Ouvrard en 1869, alors député de la Côte d’Or, ses neveux en héritent. Mais ils la vendent à Paul Guillemont à qui Jacques-Marie Duvault-Blochet l’achète. Jacques-Marie Duvault-Blochet est alors déjà propriétaire aux Gaudichots, Richebourg, Grands-Échézeaux et Échézeaux. Et ce propriétaire fera un excellent travail d’observation des terroirs de la Romanée-Conti.

L’histoire moderne

Dès 1912, Edmond Gaudin de Villaine achète alors avec Jacques Chambon les parts de La Romanée-Conti. Vingt-et-un ans plus tard, le domaine met la main sur La Tâche. Durant la 2de guerre mondiale, la société civile de La Romanée-Conti est créée.
En 1963, des vignes de raisins blancs sont acquises au Montrachet. Elles donneront naissance au Montrachet Grand Cru de La Romanée-Conti, un blanc si rare que la planète entière se l’arrache. En 1966, La Romanée Saint-Vivant est donnée en fermage au domaine de la Romanée-Conti par sa propriétaire, Mlle Marey Monge dernière du nom. Cette parcelle est ensuite rachetée en 1988.
Henri de Villaine, immense acteur de l’histoire du domaine de 1950 à 1974, décède en 1998. Son neveu prend sa suite. Depuis 2008, les vignes du domaine de Mérode, à savoir Corton Clos-du-roi, Bressandes et Renardes sont en fermage à La Romanée-Conti. Et cela fini de compléter la prestigieuse collection de grands crus du domaine.

notation RICHEBOURG 1993

Robert PARKER – The Wine Advocate(8-1995).
Les expositions Richebourg une couleur rubis foncé, ainsi que les quantités flatteur de fruits sucrés, confiture, rouge et noir. Avec un cadre rauque et une entrée douce, cette maturité, moyennement à corsé, moyennement tannique, vin d’épices, faites proprement besoins 6-8 ans en cave, il présente le potentiel de 15-20 ans d’évolution. 1993s La RDC possède la ténacité du millésime, la structure tannique, d’austérité, et potentiel de vieillissement. Ils ne seront pas flatteur à boire dans leur jeunesse, et la plupart exigent 6-10 ans en cave. Typique du millésime, ils semblent être les vins plus tanniques et structurés réalisés à ce domaine depuis 1983.90/100

Château Haut-Brion

Le Château Haut-Brion est la seule propriété hors Médoc à intégrer le classement de 1855. Bien que son caractère diffère de ses cousins médocains, le potentiel de son terroir de graves n’a rien à leur envier. Produisant des vins dits plus maigres que les autres premiers, le style du Château Haut-Brion est définitivement plus digeste et soyeux, surtout dans sa jeunesse. Muni de tanins très murs et d’une grande finesse aromatique, cet immense Pessac exhibe à maturité des notes qui s’étendent du gibier au sous-bois, en passant par les épices, un bouquet résolument séducteur.

HISTOIRE

Le nom de Haut-Brion est le premier a être mentionné dans l’histoire du Bordelais comme un cru reconnu. Alors que l’on pensait que le fonctionnaire londonien Samuel Pepys était le premier à l’avoir évoqué dans ses écrits en 1663, des recherches très récentes prouvent que le nom d’ « Aubrion », remonte à 1521 ! En ces temps le domaine est sous la direction de la famille de Pontac qui, consciente du potentiel de ce terroir fabuleux, met en œuvre de nouvelles techniques de vinification telles que l’ouillage et le soutirage, avec l’objectif de donner au vin la possibilité de se bonifier avec l’âge.

Le domaine reste dans les mains de la famille de Pontac jusqu’au début du 19e siècle où le célèbre ministre des Affaires étrangères de Napoléon, Monsieur de Talleyrand, en fait l’acquisition. Son illustre propriétaire servait alors le grand vin d’Haut-Brion lors de grandes occasions, par conséquent le prestige du château s’en voyait décuplé.

Un demi-siècle plus tard, la seconde exposition universelle révèle au monde entier le classement de 1855 des crus de Bordeaux, bien évidemment Château Haut-Brion figure parmi les quatre meilleurs… Le succès du domaine des graves n’avait surpris personne, car il était, depuis longtemps, apprécié et acclamé par les plus fins palais, comme l’ambassadeur américain Thomas Jefferson qui ne tarissait pas d’éloges sur ce cru.

Aujourd’hui

L’histoire moderne du château commence en 1935 avec l’arrivée de Clarence Dillon, grand financier new-yorkais, à sa tête. Alors qu’il désirait mettre la main sur le Château Cheval Blanc, son impatience et des conditions climatiques défavorables,l’amènent à se tourner vers Haut-Brion. De nos jours, le château est encore dirigé par la société « Domaine Clarence Dillon SAS ». L’implication et les investissements de la famille Dillon durant le siècle dernier ont permis à Haut-Brion de garder son image de Premier Grand Cru Classé, produisant chaque année l’un des meilleurs vins du monde…

notation HAUT BRION 2003

Jancis RobinsonRubis foncé. Opulent et sucré avec une vraie profondeur de saveur. La note légèrement brûlée était plus révélatrice du caractère de «briques chaudes» de Haut-Brion que des raisins brûlés par le soleil. Long, riche et assez satisfaisant. Vif et très frais avec une finale fraîche et sèche. Pas à distance comme le stéréotype d’un 2003 trop mûr. Propre et sec à la fin. 18/20

Pétrus

A la différence de ses voisins bordelais, Pétrus ne contient pas de « château » sur son étiquette pour la simple raison qu’il n’y a pas de château au domaine (mais un chai). En effet, la cuvée tient son nom du lieu-dit ou bien de l’origine latine remontant à Saint Pierre (figurant sur l’étiquette avec les clés du paradis).
Situées au sommet du plateau de Pomerol, les vignes ont en moyenne 40 ans avec une densité de plantation de 6300 à 7000 pieds à l’hectare. Un soin particulier est apporté au vignoble.
Rares sont les grands vins rouges composés uniquement de merlot. Mais sur ce terroir unique (car très argileux), le cépage produit un velouté absolument incomparable à la profondeur sans égale. Il se révèle tout simplement majestueux, d’une puissance et d’une richesse inégalables. Le vin est concentré, voluptueux et souple.
Accordez ce vin mythique à un plat de caractère comme un faisan truffé à la périgourdine, un civet de lièvre ou une épaule d’agneau rôtie au basilic. Servez-le à 16-18°C. Au potentiel de garde fabuleux, ce vin dans certains millésimes peut se conserver plus de cinquante ans.

HISTOIRE

Bien que cru non classé, à l’instar de l’ensemble des grands crus de Pomerol, Petrus à Bordeaux est le plus célèbre mais aussi le plus prestigieux de tous les vins rouges. La légende débute à la fin du 19ème siècle. La famille Arnaud est propriétaire du domaine, et bénéficie déjà d’une notoriété qui ne faiblira jamais par la suite. Edmonde Loubat rachète progressivement à cette famille de Bordeaux les parts de la Société Civile du Château Petrus à partir de 1925. Elle en devient unique propriétaire en 1945. Dynamique et consciente du potentiel exceptionnel de ce “petit” vignoble (environ 6ha – 11,5 ha actuellement après le rachat d’une parcelle au Château Gazin), elle trouve dès 1947 un complément idéal en la personne de Jean-Pierre Moueix, négociant libournais issu d’une famille corrézienne. Millésime après millésime, le renommée du domaine croit.
Ce duo aux aptitudes commerciales remarquables va hisser le domaine vers les cimes dès le début des années 1950. Connu en France mais surtout reconnu à l’étranger, ce sont des bouteilles de Petrus qui ornent ainsi la table de fiançailles d’Elisabeth II. Dans les années 1960, la famille Kennedy le considère comme le plus grand vin rouge de Bordeaux, de suite Petrus devient la référence pour le marché américain et intègre le monde des grands vins. C’est également à cette période que Jean-Pierre Moueix commence à s’impliquer dans les vinifications. Il rachète la moitié du domaine en 1964 et la totalité en 1972 pour le léguer à son fils Jean-François. Peu de familles à Bordeaux sont désormais aussi influentes que les Moueix qui possèdent neuf autres propriétés à Pomerol dont le château Trotanoy et le château La Fleur-Pétrus.
Ce domaine jouit d’un terroir absolument unique à Bordeaux : un sol composé presque exclusivement d’argile noire gonflante sur une butte qui culmine à 40 mètre de hauteur. Le merlot y trouve ici son sol de prédilection. Il constitue près de 96% de l’encépagement du vignoble. Les 4% restants sont plantés de cabernet franc, dont la majeure partie n’intègre pas l’assemblage final. Petrus ne produit que du grand vin (le reste de la production étant déclassée), et évidemment pas de blanc. Les vendanges sont manuelles et l’élevage dure en moyenne 20 mois (100% de fûts neufs).

notation PETRUS 1996

“Couleur sombre, d’intensité moyenne et évoluée. Nez fin, au fruité frais et subtil. Juteux à l’attaque, moelleux au développement, avec un goût évoquant la syrah et un corps sans dureté. Malgré la puissance le vin s’achève long, séveux et noble. Délicieux !”